La Franc-Maçonnerie est-elle une société secrète, qui s’apparente à une secte et qui renferme tous les ingrédients d’une dérive intolérable ?
La Franc-Maçonnerie défend farouchement les libertés individuelles. La Franc-Maçonnerie est un milieu idéal, pour son développement personnel. Elle amène ses membres à se poser beaucoup de questions, leur laissant à tous, librement, le soin de répondre. En ce sens elle est une véritable société philosophique. Le secret maçonnique, lui, consiste exclusivement au vécu personnel de chaque initié.
La Franc-Maçonnerie est-elle une société de service comme une autre au sein de laquelle seules les relations de business font loi ?
Il est normal que si nous connaissons un frère chef d’entreprise, tout comme dans une société profane, il soit, tout comme dans une société profane, questionné sur une fourniture ou une autre. Au demeurant, nous n’encourageons l’aide, à tout homme, fut-il Maçon ou non, que dans la mesure où cette aide ne portera pas préjudice, ni à sa patrie, ni à sa famille, ni à son honneur, et qu’elle ne mettra pas en péril l’équilibre financier de celui qui accorde son aide.
La Franc-Maçonnerie est-elle une société anticléricale, et pour tout dire profondément anti-religieuse ?
La Franc-Maçonnerie est une société qui impose à ses membres la croyance en un Dieu que, pour mettre tout le monde d’accord, elle appelle le Grand Architecte de l’Univers. Ses cérémonies se déroulent toujours devant une Bible, qu’elle appelle le livre de la Loi sacrée, et qu’elle demande à ses adeptes de respecter. Au demeurant, elle respecte toute conviction sincère, non contraire à la Loi et à la morale.
La Franc-Maçonnerie a-t-elle noyauté tous les milieux, pour imposer ses règles ?
La Suisse compte environ 4'000 Francs-Maçons répartis sur tout le territoire de la confédération, ce qui représente 0,055 % de la population Suisse.
Cela semble un peu court pour noyauter toutes nos institutions !
Bon d’accord, mais à l’étranger, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, là, elle a bel et bien noyauté tous les rouages de la vie politique et des médias.
Il est vrai que la Franc-Maçonnerie est, à l’étranger, plus représentative, et qu'elle se cache beaucoup moins.
En Angleterre, par exemple, pays d’origine de la Franc-Maçonnerie, on est fier de s’afficher Franc-Maçon. Il n’en reste pas moins que tous ceux qui ont voulu s’approprier la Franc-Maçonnerie à des fin politiques se sont heurtés à cette défense des libertés individuelles, à cette liberté de pensée, de vote et d’action. Si bien que, il ne peut pas y avoir de mots d’ordres, ni donc de moyens de noyauter quoi que ce soit.
Est-ce vrai que les Francs-Maçons doivent se suicider, après avoir été sauvés de trois faillites ?
La Franc-Maçonnerie ne s’occupe fondamentalement pas de business. Cette assertion n’est pas compatible avec nos défenses de la liberté individuelle. Si l’on songe que les épouses doivent impérativement soutenir leur mari dans ses démarches d’adhésion à la Franc-Maçonnerie, elle devient carrément absurde et insoutenable.
La Franc-Maçonnerie complote-t-elle contre l’état et, à ce titre, doit-elle donc être évincée ?
S’il est vrai, que la Franc-Maçonnerie a probablement joué un rôle important lors de la révolution française, ce dont on ne peut que se montrer fiers, elle défendra toujours le système démocratique, basé sur les libertés individuelles.
On trouve d’ailleurs aujourd’hui dans nos Loges autant de délégués syndicaux que de représentants du patronat.
Mais, en Suisse, presque aucun élu, ni communal, ni cantonal, ni fédéral. Ce qui n’empêche que tous les Francs-Maçons sont tenus d’être des citoyens respectueux des lois de leur patrie.
Et vous ne trouverez pratiquement aucune Loges dans les pays où règne un dictateur.